Pourquoi avoir
choisi le caméléon comme emblème de ton nouvel album ?
Je me suis reconnue tout de suite dans le caméléon parce
que c’est un animal d’apparence craintive qui regarde timidement le monde qui
l’entoure, puis en prend les plus belles couleurs pour s’adapter. Je suis comme
lui.
On a été
surpris de voir que tu sortais déjà un nouvel album. Pourquoi aussi vite ?
J’avais envie de donner une suite rapide à Prendre
l’air, c’était un sentiment plus fort que moi. Tout c’est fait
naturellement car j’ai la même équipe artistique depuis mes débuts donc ils me
connaissent bien et l’on a travaillé comme à l’accoutumée dans l’échange et le
partage.
En quoi cet
album se démarque-t-il des précédents ?
C’est un album qui témoigne d’une évolution sans pour
autant me compromettre, d’où l’image du caméléon qui s’adapte à son
environnement sans trahir sa véritable nature.
Et
musicalement, à quoi les fans doivent-ils s’attendre ?
On retrouve des mélodies entêtantes, beaucoup de rythmes
et d’infra-basses taillés pour la danse, d’élégants pianos séquencés tout en
notes mineures.
À quand remonte ta passion pour la musique et la
danse ?
C’est une question à laquelle j’ai du mal à répondre car
je suis née avec. J’ai toujours trouvé ça normal d’être attirée par la chanson,
la danse et le dessin. J’ai toujours baigné dans un univers artistique. Quand
on a commencé à me dire que je dansais et chantais bien, j’ai commencé à
prendre des cours de danse.
Et les cours de chant ?
J’en ai pris plus tard. Je ne voulais pas suivre des
cours avec plusieurs personnes car j’étais trop timide, mais comme les cours
particuliers coûtaient cher alors j’ai attendu plus tard.
Petite ta maman voulait que tu fasses « Miss
France », aujourd’hui que tu as pris une autre voie, elle pense quoi de ce
qui t’arrive ?
Elle est très contente, très heureuse et très fière. Miss
France ce n’était pas forcément un rêve, c’était juste l’image que cela
renvoyait. Elle a toujours vu que j’étais passionnée par la danse et la
musique, mais, à 16 ans, je lui ai annoncé que je voulais arrêter les cours,
elle m’a dit tu passes d’abord ton bac. Ensuite, j’ai tout de suite fait des
maquettes, elle voyait que ce n’était pas une passion passagère. Quand elle a
vu que j’avais signé et que j’intéressais des gens, elle a été rassurée.
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« Le caméléon
s’adapte à son environnement sans trahir sa véritable nature, comme moi »
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