Comment s’est passé le #StripTour ?
C’était super, on a eu beaucoup de monde donc je suis
très content. Toutes les nouveautés (comme les écrans vidéo, les nouvelles
chansons…) fonctionnent très bien. J’ai vu de nouvelles têtes aux concerts,
donc cela fait plaisir de voir que ma communauté de fans grandit d’année en
année.
Essayes-tu de faire que chaque concert soit unique ?
C’est en fonction de la température du public et de la
configuration de la salle, il y a tellement de paramètres qu’effectivement cela
rend chaque concert différent. C’est marrant de voir qu’en fonction des villes
ou des régions, les différences de mentalités influent sur le concert.
Quel est le plus beau souvenir de tous tes concerts que
tu as donnés ?
Il n’y a pas qu’un seul souvenir à retenir, tous les
concerts sont uniques en soi. Quand j’ai fait la première partie de Superbus
j’ai réalisé un rêve de gosse, c’était un truc de fou.
Que ressens-tu avant de monter sur scène ?
En fonction des villes, je peux avoir plus ou moins
d’appréhension, mais c’est normal, cela fait partie du jeu. J’ai surtout
beaucoup d’envies, envie de bien faire et de beaucoup donner. Quand je suis sur
scène, c’est un pur bonheur. Alors, avant de monter sur scène, je n’ai qu’une
envie, c’est d’y aller.
Comment le public se comporte-t-il durant tes
concerts ?
Il y a beaucoup d’hystérie, sur le premier titre on a
même du mal à s’entendre sur scène tellement les gens hurlent. C’est cool,
c’est quelque chose que je n’avais pas encore connu sur les précédentes
tournées.
Quel est le concert qui t’a le plus marqué ?
C’était à Lyon, j’avais 14 ans, j’étais allé voir Green
Day et ça reste un grand moment, car c’était mon premier concert sans les
parents, avec des potes. Une année, on avait fait le Festival Rock en Seine, on
avait bien déliré. J’ai également vu plein de fois Muse et à chaque fois c’est
trop bon.
Tu es originaire de Lyon. C’était facile pour toi de
faire de la musique n’étant pas à Paris ?
Oui, car la scène rock lyonnaise bougeait bien à l’époque.
C’était une bonne période, tous les week-ends il y avait des groupes en concert,
que ce soit sur les péniches ou dans des bars. Je viens de cette scène où les
groupes s’entraidaient. Cela a contribué beaucoup à ce que je fais aujourd’hui.
Étais-tu convaincu que tu ferais carrière dans ce
métier ?
Non, j’ai commencé de manière innocente. C’était une
passion qui m’a poussé à monter un groupe avec mes potes au lycée. Au fil du
temps, c’est devenu sérieux.
Te souviens-tu d’un conseil qui t’a aidé à concrétiser
tes rêves ?
On m’a toujours dit de ne pas se préoccuper des autres,
de ne rien jalouser et de toujours suivre son propre chemin.
Les Suédois de JTR ont repris ton titre « Il est
parti », c’est quelque chose qui t’a fait plaisir ?
C’est plutôt un truc cool. Je les avais invités à Paris
pour faire ma première partie et ils m’ont fait ce cadeau. Je trouve sympa que
ma musique dépasse certaines frontières, même si c’est de façon modeste, mais
c’est toujours bien.
Tu sors un EP 4 titres « En extasie », c’est pour faire
patienter tes fans avant la sortie de ton deuxième album ?
Exactement. C’est un peu une carte de visite de ce qui va
arriver après. Dans l’EP il y a quatre titres vraiment différents, un
acoustique, un très rock, un très sombre et le dernier plus aérien pop. Je
voulais montrer les différentes facettes qui vont composer un album qui sera
très hétérogène.
Comment se passe la préparation ?
On a fait beaucoup de maquettes, on va arriver à une
trentaine de titres avant d’en garder 11 ou 12. On aborde de nouveaux thèmes.
Ça montre mon évolution, tout en restant dans la continuité. Ma vie perso a
beaucoup influencé ma musique.> Romain Ughetto, l’EP « En extasie », déjà dispo.
Le site de Romain Ughetto c’est > ICI <
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