En parallèle à How
to Get Away with Murder, tu incarnes John
dans Orange Is the New Black.
Laquelle des deux séries as-tu commencé à tourner en premier et pensais-tu
que les deux séries rencontreraient un tel succès ?
J’ai commencé à bosser sur Orange Is the New Black, How
to Get Away with Murder est venue après. On a démarré le tournage de Orange Is the New Black, la série de
Netflix, avant même que la plateforme ne propose du contenu original. Comme
j’étais content d’avoir du travail, je n’avais aucune attente particulière.
Pour How to Get Away with Murder,
cela m’a donné l’occasion d’entrer dans l’univers de Shonda Rhimes. J’ai été le
premier à être casté et, même si je n’avais pas misé tout mon argent sur le
succès de la série, j’avais le pressentiment que cela pouvait devenir un gros
hit : on sent ces choses quand on lit un scénario. Quand on a su que la
série serait diffusée le même soir que Grey’s
Anatomy et Scandal, et que la
chaîne mettait les moyens pour la promouvoir, on a compris que ça devenait un
gros projet.
Selon toi, qu’est-ce
qui fait l’attrait de la série ?
L’histoire est intéressante et très bien écrite. C’est
une série à laquelle on ne peut pas résister, car c’est à la fois sombre et
sexy. How to Get Away with Murder fait
partie de ces séries qui rendent accro épisode après épisode.
N’es-tu pas trop
déstabilisé avec tous les flashbacks qui ponctuent la série ?
Du fait que mon personnage n’est pas impliqué dans le
meurtre, il n’est pas vraiment engagé dans la chronologie de l’histoire donc
cela ne me pose pas spécialement de problème, ce qui n’est pas le cas pour les
autres acteurs de la série.
Qu’aimes-tu le plus
chez Asher ?
Son côté comique, car je viens de la scène comique et de
l’impro. Dans Orange Is the New Black,
qui est une comédie, je joue quelqu’un de sérieux et je n’ai pas l’occasion de
jouer dans le registre de la comédie. Sur How
To Get Away With Murder, on m’a laissé faire ce que je voulais et on m’a
même autorisé à improviser certaines répliques ou certains mouvements. C’est
très plaisant pour un acteur d’avoir cette liberté, c’est comme cela que je
conçois le métier d’acteur.
L’idée des pas de
danse que fait Asher vient de toi ?
Oui, ça m’est venu à la dernière minute, on n’en avait
pas parlé avant la veille du tournage. C’est vrai, ce qu’il y a de bien avec la
série, c’est qu’ils vous font confiance pour faire ce qu’il y a de mieux
pour les personnages, pour explorer de nouvelles idées, injecter son propre
humour dans le personnage et inclure mes propres aptitudes, si l’on peut considérer
que danser est une aptitude. (Rires)
Aimerais-tu devenir
avocat ?
Mon père est diplômé en droit et l’on discutait souvent. J’aimais
défendre mon point de vue en trouvant des arguments qui allaient faire mouche.
La raison pour laquelle je ne pourrais pas être avocat c’est que vous pouvez
être amené à défendre des meurtriers. C’est quelque chose que je ne pourrais
pas faire. Je suis pour défendre mon prochain et rendre le monde meilleur, mais
pas à n’importe quel prix.
Propos recueillis par Arnaud Violot au 55e Festival de
Télévision de Monte-Carlo
© ABC Studios |
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