Qui t’a donné envie
de chanter ?
Ce sont mes parents en me faisant écouter toutes les
grandes références musicales comme Stevie Wonder, Ray Charles, Michael Jackson,
etc. J’ai été bercé par cette musique.
Peux-tu revenir sur
l’expérience Rising Star, où l’on t’a découvert ?
C’est l’équipe de Rising
Star qui est venue me chercher. Ils avaient vu les vidéos que j’avais
postées sur Youtube et ils m’ont proposé de participer à une émission
complètement nouvelle, avec des primes en live. C’est ce dernier aspect du
projet qui a retenu mon attention. J’ai foncé rapidement et je n’ai pas
hésité.
Aujourd’hui, quel
regard as-tu sur cette expérience ?
J’en garde de super bons souvenirs, car l’ambiance était
bonne, j’ai aussi fait de belles rencontres et cela m’a donné de grandes
ouvertures après l’émission : J’en garde que du bon. C’est après
l’émission que j’ai été contacté par Gary Fico, mon producteur actuel. On a
très vite travaillé ensemble, car on avait la même vision du projet que l’on
voulait mettre en place.
Tu t’es fait
remarquer avec de nombreuses reprises dont celle de « Can’t Help It »
avec Tal. Comment s’est-elle fait ?
Comme Tal connaissait bien Gary, il m’a très vite mis en
relation avec elle et, comme avec Tal on est un peu sur la même longueur d’onde
musicale (elle vient du soul, du R’n’B et du gospel), le choix de la chanson de
Michael Jackson s’est rapidement imposée. Le courant est bien passé entre nous.
Et puis il y a eu
« S.O.S. d’un terrien en détresse » de Daniel Balavoine…
…C’est une chanson que j’aime et que j’ai beaucoup chantée
avec mes parents en faisant du piano-bar. Comme on cherchait à faire une
reprise en français, avec mon directeur artistique, on s’est dit pourquoi pas un
titre de Balavoine. À part Grégory Lemarchal à La Star Ac’, personne ne l’avait vraiment reprise en français.
C’est une chanson
qui n’est pas facile à interpréter, ce challenge ne t’a pas fait peur ?
Non, parce que je la connaissais pour l’avoir interprétée
de nombreuses fois. En gros, j’ai eu le temps de bien me roder.
Comment s’est fait
le choix du single « Miss California » ?
Dès les premiers rendez-vous, Gary m’en a parlé. Même si
c’était un titre de la génération des grands frères et des grands cousins, je
l’ai écouté malgré moi, donc je le connaissais. Il m’a proposé d’en faire une
réadaptation avec des couplets en français en gardant le refrain original. On a
maquetté la chanson et, au final, ça nous a plu.
As-tu de
l’appréhension quant à l’accueil du public ?
On a tous de l’appréhension, mais avant tout j’étais
impatient de partager le single avec le public, car pour moi la musique c’est
du partage. J’étais plus impatient de connaître la date de sortie plutôt que de
savoir comment il allait être accueilli.
À quand une chanson originale ?
(Rires) Dès que l’album sortira, les 13 ou 14 titres de
l’album seront toutes des chansons originales. On a bien bossé dessus, on a
affiné le style : l’album est prêt.
Quelle est ton implication dans le processus de création ?
J’écris et je compose. Chez moi, j’ai beaucoup de
maquettes, ce sont des idées que j’envoie à mon producteur et à mon équipe. Dès
que j’ai une punchline ou des phrases qui me viennent, je leur fais écouter. En
fait, il y a beaucoup de communication entre nous.
Qu’est-ce que tu
peux déjà nous dire sur cet album ?
Dans l’album, il y aura une chanson en particulier que
j’ai écrite avec mon père, qui parle de ma vie.
Au niveau des thèmes, on a essayé de toucher à tout en
gardant en ligne de mire que j’ai 18 ans et que j’ai des trucs à dire : il
y en aura pour tout le monde. Ce sera un album à mon image, totalement assumé
et que j’ai pris plaisir à créer.Le site de Mathieu Canaby c’est > ICI <
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