Alors que l’on ne se lasse pas d’écouter « I Don’t Mind », son nouveau single, la rédac’ a interviewé
D’où vient ta passion pour la musique ?
C’est un peu en moi depuis toujours. Je suis né avec
cette passion et, par la suite, il y a eu des facteurs qui ont accentué cette
passion comme la Star Academy que je
regardais quand j’étais très jeune, je chantais les chansons qu’ils
interprétaient dans l’émission. Ce qui m’a vraiment donné envie d’être chanteur,
ce sont les comédies musicales, comme Chantons
sous la pluie et Un américain à Paris.
Petit, rêvais-tu
déjà de chanter et de faire l’acteur ?
J’ai toujours voulu faire ces deux métiers. La musique et
le cinéma m’ont toujours fasciné.
Comment as-tu
décroché ton tout premier rôle ?
C’est ma mère qui me l’a offert dans « Elle s’en va »
avec Catherine Deneuve. J’ai passé des essais normaux et les producteurs m’ont
accepté.
Qu’as-tu ressenti
quand tu as reçu une nomination aux Césars pour « Meilleur espoir »
pour ce film ?
Pour moi, les Césars, c’est culte et être nommé pour mon
premier rôle, c’était déjà énorme, mais en plus j’étais le plus jeune nommé de
tous les temps. Je n’y croyais pas !
Vas-tu encore à
l’école ?
Oui, je suis une scolarité normale, je suis en première
littéraire et ça se passe très bien.
Quelles sont tes
autres passions ?
J’ai surtout une passion pour le cinéma, j’y vais très
souvent. Dès que j’ai du temps libre, je me fais un film, je peux même passer toute
la journée au cinéma. J’aime aussi passer du temps avec mes amis.
Quels souvenirs
gardes-tu du tournage de ton clip « I Don’t Mind » ?
C’était un très bon tournage avec une équipe super. On a
tourné avec une panthère, c’était cool, mais des fois, ça faisait un peu peur
surtout quand elle pétait un câble, à ce moment-là je me réfugiais à l’autre
bout de la maison (rires).
Tu t’impliques
beaucoup dans la création des clips ?
Bien sûr, mais c’est un travail d’équipe et les idées
viennent d’un peu partout. On se rassemble pour décider dans quelle direction
on va partir. Ensuite, sur le tournage, je me laisse diriger, car je fais confiance
à l’équipe. Je suis impliqué dans la création du clip et surtout dans le
montage. On monte souvent plusieurs versions du clip pour choisir la meilleure.
Tourner un clip ou
tourner un film, est-ce la même expérience ou est-ce complétement
différent ?
C’est complétement différent, déjà par rapport à la
durée, car il ne faut que deux ou trois jours pour tourner un clip, les plans
sont plus courts, il y a le playback qui entre aussi en jeu. C’est différent,
mais les deux façons de tourner sont passionnantes.
Qu’est-ce que la
chanson t’apporte de plus que le cinéma ? Inversement, qu’est-ce que le
cinéma t’apporte de plus que la chanson ?
La chanson permet de m’exprimer personnellement à travers
les textes que j’écris et mon interprétation, le cinéma permet d’incarner des
personnages que je ne suis pas. Je m’épanouis aussi bien dans l’un que dans
l’autre.
Trouves-tu qu’il
est plus difficile de faire rire le public, de le faire pleurer ou
d’interpréter une chanson ?
Pour moi, c’est de le faire pleurer, c’est un sentiment
difficile à provoquer et à faire passer au public. Dès qu’un film me fait
pleurer, ça devient un film réussi pour moi. Je pense qu’un navet ne peut pas
faire pleurer.
Est-ce facile pour
toi de chanter en anglais ?
Oui et si j’ai fait ce choix, c’est que c’était inné,
j’ai une double nationalité, américaine par mon père et française par mère. J’ai
toujours écouté la musique en anglais, depuis tout petit, je regarde des films
en VO sous-titrée, j’ai été bercé par la culture américaine, avec les comédies
musicales de Fred Astaire et Gene Kelly. Ça semblait comme une évident, car
j’ai plus de facilité à m’exprimer en anglais qu’en français.
Chanteras-tu un
jour en français ?
Carrément, sur mon album en préparation, il y aura
quelques titres en français.
> Nemo Schiffman, le single « I Don’t Mind » (PLayOn), déjà dispo.
Le site de Nemo Schiffman c’est > ICI <
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