C'était il y a seulement moins de deux mois qu'une première nouvelle
adaptation cinématographique des aventures de la princesse des frères Grimm,
popularisée par Disney sortait sur les écrans. On pouvait s'interroger sur la surenchère
qui poussait les studios américains à produire deux fois la même histoire.
Tenez, un peu comme chez nous avec La Guerre des boutons en septembre dernier.
Et pourtant Blanche Neige et le chasseur est la plus aboutie, et
totalement différente de la première livrée avec Julia Roberts. Universal
rassemble Charlize Theron dans le rôle de la sorcière, il y a pire, et Kristen
Stewart dans celui de Blanche Neige. Il nous fallait un chasseur, c'est Chris
Hemsworth révélé par Thor dans le rôle-titre qui l'interprète.
Le tout dans sans doute la version la plus sombre qu'il ait pu être
donné de l'histoire. Et c'est une réussite sans appel. Le tout jeune
réalisateur venu de la publicité qui s'est collé au challenge s'est émancipé du
conte de fée, tout en en conservant sa principale consistance, et livre un
drame fantastique à grand spectacle aux effets spéciaux surpuissants, doté
d'une interprétation excellente de ses comédiens. Le tout livre un film musclé, profond, très largement novateur ; ce qui
le rend plus que légitime, voire essentiel.
Critique signée Jean Rimbaud (L’Agence Ciné)
Le 14 juin au cinéma
De Rupert
Sanders
Avec Kristen
Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron
© Universal Pictures International France
« Blanche Neige et le chasseur, au cinéma »
Iras-tu voir le film ?
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