Te souviens-tu du moment où tu as pris conscience que tu voulais chanter ?
Je n’ai jamais eu une
période précise durant laquelle je me suis dit que j’allais chanter. Du moment
où j’ai commencé à émettre des sons avec ma bouche, cela a toujours été naturel
chez moi de chanter. Je me souviens, quand je devais avoir environ huit ans, j’étais
avec ma mère, on habitait à Paris, elle avait mis la chanson de Titanic de Céline
Dion à fond, elle voulait que je chante toujours plus fort et je lui disais
« Mais non maman, pense aux voisins ! » (Rires) C’est à l’âge de
16 ans que je me suis dit que je pouvais en faire mon métier.
As-tu suivis des cours de chant ou de musique ?
J’ai appris moi-même. Quand
j’étais petite, ma mère a essayé de m’inscrire au solfège, mais je n’ai pas
tenu plus de deux jours, car j’étais trop intenable.
Ton entourage t’a-t-il soutenue dans ton envie de
faire de la musique ?
Cela a été difficile pour
eux d’apprendre que je voulais faire cela, car ils ne considèrent pas cela
comme un métier. Néanmoins, ma mère m’a toujours soutenue dans ce choix, même
si elle avait posé comme condition de réussir mon bac. (Rires)
Et à l’école, quelle élève étais-tu ?
J’étais tête en l’air, je
n’aimais pas l’école. En fait, je n’étais pas concentrée sur les cours, car je
passais mon temps à écrire des chansons, mais j’ai quand même fini par avoir
mon bac !
Tu écrivais sur quel sujet ?
Pour ma part, le plus
compliqué est de trouver un thème, car j’ai besoin de savoir ce que je raconte.
Il suffisait que j’aie une phrase en tête pour que le reste suive, ça se faisait
tout seul. D’ailleurs, je fonctionne encore comme cela.
Quels étaient les artistes que tu écoutais quand tu
étais petite ?
J’écoutais de tout !
De la variété francophone, comme Céline Dion, Tina Arena, Daniel Balavoine,
mais aussi du R’n’B, avec Beyoncé, etc. J’ai même chanté de l’opéra ! En
fait, peu importe le style, quand c’est de la bonne musique, je ne me prive pas
pour l’écouter.
Qu’est-ce qui t’a poussé à poster des vidéos sur
Internet ?
Plus jeune, j’avais un
gros problème de confiance en moi et je n’osais poster de vidéos, mais les gens,
qui me suivaient, m’ont encouragée à le faire. J’avais peur d’être jugée et
quand je tournais des vidéos, je n’étais pas satisfaite du résultat. Un jour,
je me suis dit qu’il fallait que je tente le coup et c’est comme cela que j’ai
posté ma première vidéo. Comme j’ai vu que cela plaisait aux gens, j’ai
continué.
Comment as-tu été repérée par Capitol ?
C’est en postant de
petites vidéos de 15 secondes sur Instagram. Par hasard, ils sont tombés dessus
et l’on a commencé à parler via les réseaux. On a fini par se rencontrer et
c’est ainsi que j’ai commencé à travailler en studio avec mon équipe, ce qui
nous a permis de présenter un projet, qui a plu à Capitol.
Comment ton single « Mon soleil » a-t-il vu
le jour ?
Un jour, l’équipe avec
laquelle je travaille m’appelle pour me demander de venir enregistrer une
chanson qu’ils venaient de faire. Quand je suis arrivée, j’ai découvert le texte
et, à la première lecture, j’ai aimé… ce qui est rare (Rires). Du coup, on l’a
directement enregistrée sans se poser de questions et l’on a été satisfait du
résultat.
Ça ne te dérange pas de chanter le texte de quelqu’un
d’autre ?
Pas du tout, surtout quand
je m’y retrouve. C’est enrichissant de s’approprier le texte de quelqu’un qui
sait super bien écrire.
Comment s’est passé le tournage du clip ?
On est parti au Maroc. On
a enregistré à Marrakech et Essaouira, ça s’est super bien passé, car j’ai
rencontré des gens formidables. J’ai également pu visiter des endroits que je
ne connaissais pas et qui étaient super beaux. Au début, j’étais stressée, mais
tout le monde m’a mis à l’aise.
Commences-tu à préparer ton album ?
Oui, on a déjà bien bossé
et l’on a pas mal de matière. Comme je suis très perfectionniste, j’aime bien
revenir et rependre les chansons. J’ai déjà écrit quelques chansons, ça va dans
le bon sens.
Le site de Ally Hana c’est > ICI <
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