C’est durant le 55e Festival de Télévision de Monte-Carlo que la rédac’ a rencontré Sarah Drew. L’interprète d’April Kepner s’est confiée sur son personnage et la nouvelle saison de Grey’Anatomy, à retrouver tous les mercredis à 20h50 sur TF1.
Est-ce que le fait
de décrocher le rôle d’April a changé ta vie ?
Oh oui ! Carrément ! (rires) Avant cela,
j’allais d’un petit rôle à un autre en espérant décrocher un rôle régulier dans
une grande série. C’est à ce moment que j’ai eu la chance de jouer dans Grey’s. Au début, j’avais signé pour
seulement deux épisodes au bout desquels April se faisait virer. Quand
l’épisode a été diffusé, la production m’a rappelé en me disant que j’allais
revenir et que j’allais faire partie du casting régulier ! Ça a été une
grande explosion de joie pour moi.
Comment
expliques-tu le succès de Grey’s Anatomy
un peu partout dans le monde ?
C’est quelque chose dont on n’a pas forcément conscience
quand on tourne la série à Los Angles. Il y a tellement de célébrités que les
gens ne les remarquent même plus, mais ici (à Monaco) c’est différent, il y a
des fans de partout et ils sont très démonstratifs. Ce genre de manifestation
me fait prendre conscience que j’ai la chance de faire partie d’une série qui
est très appréciée.
Es-tu satisfaite de
l’évolution de ton personnage au fil des saisons ?
Je trouve que j’ai beaucoup de chance, car avec tout ce
qui est arrivé à April, cela m’a donné la possibilité de jouer des émotions
différentes, ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir vivre ça et je
prends beaucoup de plaisir à incarner ce personnage.
Shonda Rhimes est
réputée pour « tuer » les personnages que l’on aime bien. Est-ce que
c’est quelque chose que tu redoutes ?
Je mentirais si je répondais « non » (rires). J’adore
la série et j’aimerais rester dans cette famille jusqu’à la fin, mais on n’est
jamais sûr de rien. Je fais en sorte de garder cela en mémoire à chaque fois
que je décroche un rôle, pour ne pas être surprise si cela doit arriver. Cela
fait partie du jeu, il faut l’accepter.
Penses-tu qu’April
et Jackson vont rester ensemble ?
J’espère et je l’ai fait savoir aux scénaristes, mais
rien n’est sûr, à la fin de la saison, on n’a aucune idée de la tournure que
les événements vont prendre. Je tiens vraiment à eux, je les adore et j’espère
que cela va continuer ainsi.
Derrière la caméra,
comment cela se passe-t-il avec Jesse Williams ?
Très bien, c’est quelqu’un de merveilleux et l’on est
devenu de très bons amis. Cette saison, avec ce que nos personnages ont dû
endurer, on s’est rapproché pour pouvoir affronter les événements ensemble.
C’est quelqu’un d’empathique, d’intelligent et de très drôle : il passe
son temps à nous faire rire.
Il se passe tellement de choses dans la vie d’April,
cette saison. Est-ce cela a été une saison éprouvante à tourner ?
Oui ! J’étais enceinte quand April a appris sa
grossesse dans la série. Quand j’ai tourné la scène où mon enfant meurt dans
mes bras, dix heures plus tard je me retrouvais aux urgences pour donner
prématurément naissance à ma fille, que je n’ai tenue que cinq minutes avant
qu’elle soit mise en couveuse durant onze jours. Donc, oui, c’était une saison
très intense, très dure à tourner, mais heureusement sa vie n’a jamais été en
danger et, en quelque sorte, devoir jouer ce qu’April endurait m’a permis
d’affronter plus « facilement » ce que je vivais dans la vraie vie.
Propos recueillis par Arnaud Violot au 55e Festival de
Télévision de Monte-Carlo.
Crédits photos © ABC Studios
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